La Faute de l'Abbé Mouret

La Faute de l'Abbé Mouret (paragraphe n°1950)

Partie : Livre 3, chapitre XII

Eh bien ! dit-elle, pour toi, je remettrai mes jupes brodées... Je veux que tu sois gai. Nous chercherons ce qui pourra te distraire. Tu m'aimeras davantage peut-être, lorsque tu me verras belle, mise comme les dames. Je n'aurai plus mon peigne enfoncé de travers, avec des cheveux dans le cou. Je ne retrousserai plus mes manches jusqu'aux coudes. J'agraferai ma robe pour ne plus montrer mes épaules. Et je sais encore saluer, je sais marcher posément, avec de petits balancements de menton. Va, je serai une jolie femme à ton bras, dans les rues.

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