La Faute de l'Abbé Mouret

La Faute de l'Abbé Mouret (paragraphe n°2107)

Partie : Livre 3, chapitre XVI

Cependant, l'abbé Mouret s'attardait près de la fosse, à regarder les porteurs qui attachaient le cercueil d'Albine avec des cordes, pour le faire glisser sans secousse. La cloche sonnait toujours ; mais la Teuse devait se fatiguer, car les coups s'égaraient, comme irrités de la longueur dela cérémonie. Le soleil devenait plus chaud, l'ombre du Solitaire se promenait lentement, au milieu des herbes toutes bossuées de tombes. Lorsque l'abbé Mouret dut se reculer, afin de ne point gêner, ses yeux rencontrèrent le marbre de l'abbé Caffin, ce prêtre qui avait aimé et qui dormait là, si paisible, sous les fleurs sauvages.

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