La Faute de l'Abbé Mouret

La Faute de l'Abbé Mouret (paragraphe n°294)

Partie : Livre 1, chapitre VIII

Non, je vous assure, murmura le vieillard, ça m'a passé. Autrefois, c'est vrai, quand je vous ai connu et que nous allions herboriser ensemble, j'étais assez bête pour aimer toutes sortes de choses, dans cette grande menteuse de campagne. Heureusement que les bouquins ont tué ça... Je voudrais que mon jardin fût plus petit ; je ne sors pas sur la route deux fois par an. Vous voyez ce banc. Je passe là mes journées, à regarder pousser mes salades.

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