La Faute de l'Abbé Mouret

La Faute de l'Abbé Mouret (paragraphe n°382)

Partie : Livre 1, chapitre X

Ils entrèrent dans la pièce voisine, un salon de campagne, tapissé d'un papier à grandes fleurs grises déteintes, meublé de quatre fauteuils et d'un canapé tendus d'une étoffe de crin. Sur le canapé, Désiréedormait, jetée tout de son long, la tête soutenue par ses deux poings fermés. Ses jupes pendaient, lui découvrant les genoux ; tandis que ses bras levés, nus jusqu'aux coudes, remontaient les lignes puissantes de la gorge. Elle avait un souffle un peu fort, entre ses lèvres rouges entrouvertes, montrant les dents.

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