La Faute de l'Abbé Mouret

La Faute de l'Abbé Mouret (paragraphe n°442)

Partie : Livre 1, chapitre XI

Eh bien ! et mes canards, et mes oies, et mes dindes ! Qu'est-ce que tu ferais, si tu avais tout cela à soigner ?... C'est ça qui est sale, les canards. Tu les entends claquer du bec, dans l'eau ? Et quand ils plongent, on ne voit plus que leur queue, droite comme une quille... Les oies et les dindes non plus ne sont pas faciles à gouverner. Hein ! Est-ce amusant, lorsqu'elles marchent, les unes toutes blanches, les autres toutes noires, avec leurs grands cous. On dirait des messieurs et des dames... En voilà encore auxquels je ne te conseillerais pas de confier un doigt. Ils te l'avaleraientproprement, d'un seul coup... Moi, ils me les embrassent, les doigts, tu vois !

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