La Faute de l'Abbé Mouret

La Faute de l'Abbé Mouret (paragraphe n°537)

Partie : Livre 1, chapitre XII

Le prêtre approuva de la tête. La violence de Frère Archangias, la tyrannie bavarde de la Teuse, étaient comme des coups de lanières, dont il goûtait souvent le cinglement sur ses épaules. Il avait une joie pieuse à s'enfoncer dans la bassesse, entre ces mains pleines de grossièretés populacières. La paix du ciel lui semblait au bout de ce mépris du monde, de cet encanaillement de tout son être. C'était une injure qu'il se réjouissait de faireà son corps, un ruisseau dans lequel il se plaisait à traîner sa nature tendre.

?>