La Faute de l'Abbé Mouret

La Faute de l'Abbé Mouret (paragraphe n°683)

Partie : Livre 2, chapitre 1

Non, cela ne me fatigue pas de parler. Tu vois, je te parle à l'oreille. Il me semble que je pense, et que tu m'entends... Le plus drôle, dans mon souterrain, c'est que je n'avais pas la moindre idée de retourner en arrière ; je m'entêtais, tout en pensant qu'il me faudrait des milliers d'années pour déblayer un seul des éboulements. C'était une tâche fatale, que je devais accomplir sous peine des plus grands malheurs. Les genoux meurtris, le front heurtant le roc, je mettais une conscience pleine d'angoisse à travailler de toutes mes forces, pour arriver le plus vite possible. Arriver où ?... Je ne sais pas, je ne sais pas...

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