La Faute de l'Abbé Mouret

La Faute de l'Abbé Mouret (paragraphe n°848)

Partie : Livre 2, chapitre VI

C'est étrange, avant d'être né, on rêve de naître... J'étais enterré quelque part. J'avais froid. J'entendais s'agiter au-dessus de moi la vie du dehors. Mais je me bouchais les oreilles, désespéré, habitué à mon trou de ténèbres, y goûtant des joies terribles, ne cherchant même plus à me dégager du tas de terre qui pesait sur ma poitrine... Où étais-je donc ? Qui donc m'a mis enfin à la lumière ?

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