La Faute de l'Abbé Mouret

La Faute de l'Abbé Mouret (paragraphe n°974)

Partie : Livre 2, chapitre IX

Et, serrant sa jupe, la rattachant par-devant à sa ceinture, sans voir quelle montrait ses cuisses, elle pritl'arbre nerveusement, se hissa sur le tronc, d'un seul effort des poignets. Là, elle courut le long des branches, en évitant même de se servir des mains ; elle avait des allongements souples d'écureuil, elle tournait autour des nœuds, lâchait les pieds, tenue seulement en équilibre par le pli de la taille. Quand elle fut tout en haut, au bout d'une branche grêle, que le poids de son corps secouait furieusement :

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