La Fortune des Rougon

La Fortune des Rougon (paragraphe n°1025)

Partie : Préface, chapitre VI

Roudier calma Granoux en lui affirmant que la ville était libre. Aussi le digne homme fut-il pris d'une belleardeur guerrière, lorsque Pierre lui apprit qu'il venait le chercher pour sauver Plassans. Les trois sauveurs délibérèrent. Ils résolurent d'aller éveiller chacun leurs amis et de leur donner rendez-vous dans le hangar, l'arsenal secret de la réaction. Rougon songeait toujours aux grands gestes de Félicité, flairant un péril quelque part. Granoux, assurément le plus bête des trois, fut le premier à trouver qu'il devait être resté des républicains dans la ville. Ce fut un trait de lumière, et Rougon, avec un pressentiment qui ne le trompa pas, se dit en lui-même :

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