La Fortune des Rougon

La Fortune des Rougon (paragraphe n°1562)

Partie : Préface, chapitre VII

Je le voyais depuis longtemps, le front troué d'une balle. Il y avait toujours des gens, dans ma tête, qui le guettaient avec des fusils. Ils me faisaient signe qu'ils allaient tirer... C'est affreux, je les sens qui me brisent les os et me vident le crâne. Oh ! grâce, grâce !... Je vous en supplie, il ne la verra plus, il ne l'aimera plus, jamais, jamais ! Je l'enfermerai, je l'empêcherai d'aller dans sesjupes. Non, grâce ! ne tirez pas... Ce n'est pas ma faute... Si vous saviez...

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