La Fortune des Rougon

La Fortune des Rougon (paragraphe n°1592)

Partie : Préface, chapitre VII

Aussi Rougon et Aristide furent-ils reçus avec enthousiasme ; toutes les mains se tendirent vers eux. On alla jusqu'à s'embrasser. Angèle était sur le canapé, à côté de sa belle-mère, heureuse, regardant la table avec l'étonnement d'une grosse mangeuse qui n'avait jamais vu autant de plats à la fois. Aristide s'approcha, et Sicardot vint complimenter son gendre du superbe article de L'Indépendant. Il lui rendait son amitié. Le jeune homme, aux questions paternelles qu'il lui adressait, répondit que son désir était de partir avec tout son petit monde pour Paris, où son frère Eugène le pousserait ; mais il lui manquait cinq cents francs. Sicardot les promit, en voyant déjà sa fille reçue aux Tuileries par Napoléon.

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