La Fortune des Rougon

La Fortune des Rougon (paragraphe n°25)

Partie : Préface, chapitre I

Il y avait là, dans l'angle, une vieille pierre tombale, oubliée lors du déménagement de l'ancien cimetière, et qui, posée sur le champ et un peu de biais, faisait une sorte de banc élevé. La pluie en avait émietté les bords, la mousse la rongeait lentement. On eût cependant pu lire encore, au clair de lune, ce fragment d'épitaphe gravé sur la face qui entrait en terre : Cy-gist... Marie... morte... Le temps avait effacé le reste.

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