La Fortune des Rougon

La Fortune des Rougon (paragraphe n°268)

Partie : Préface, chapitre III

Félicité avait cinquante ans qu'il l'appelait encore " petite ". C'était à ces tapes familières et à ces continuelles promesses d'héritage que madame Rougon pensait en poussant son mari dans la politique. Souvent monsieur de Carnavant s'était plaint amèrement de ne pouvoir lui venir en aide. Nul doute qu'il ne se conduisît en père à son égard, le jour où il serait puissant. Pierre, auquel sa femme expliqua la situation à demi-mots, se déclara prêt à marcher dans le sens qu'on lui indiquerait.

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