La Fortune des Rougon

La Fortune des Rougon (paragraphe n°363)

Partie : Préface, chapitre III

Ce qui l'inquiétait toujours, c'était le sort de son cher Aristide. Depuis qu'elle partageait la foi de son fils aîné, les articles rageurs de L'Indépendant l'épouvantaient davantage encore. Elle désirait vivement convertir le malheureux républicain aux idées napoléoniennes ; mais elle ne savait comment le faire d'une façon prudente. Elle se rappelait avec quelle insistance Eugène leur avait dit de se défier d'Aristide. Elle soumit le cas à monsieur de Carnavant, qui fut absolument du même avis.

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