La Fortune des Rougon

La Fortune des Rougon (paragraphe n°572)

Partie : Préface, chapitre IV

Il lui semblait monstrueux et indécent que, plus tard, monsieur Rougon eût un frère dont la femme vendait des châtaignes, et qui lui-même vivait dans une oisiveté crapuleuse. Elle finit par trembler pour le succès de leurs secrètes menées, qu'Antoine compromettait comme à plaisir ; lorsqu'on lui rapportait les diatribes que cet homme déclamait en public contre le salon jaune, elle frissonnait en pensant qu'il était capable de s'acharner et de tuer leurs espérances par le scandale.

?>