La Fortune des Rougon

La Fortune des Rougon (paragraphe n°639)

Partie : Préface, chapitre IV

C'est comme cette petite vipère d'Aristide, disait-il, c'est un faux frère, un traître. Est-ce que tu te laisses prendre à ses articles de L'Indépendant, toi, Silvère ? Tu serais un fameux niais. Ils ne sont pas même écrits en français, ses articles. J'ai toujours dit que ce républicain de contrebande s'entendait avec son digne père pour se moquer de nous. Tu verras comme il retournera sa veste... Et son frère, l'illustre Eugène, ce gros bêta dont les Rougon font tant d'embarras ! Est-ce qu'ils n'ont pas le toupet de prétendre qu'il a à Paris une belle position ! Je la connais, moi, sa position. Il est employé à la rue de Jérusalem ; c'est un mouchard...

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