La Fortune des Rougon

La Fortune des Rougon (paragraphe n°74)

Partie : Préface, chapitre I

Oh ! reprit la jeune fille en secouant la tête, tu as de l'espérance, toi... Il y a des jours où je suis bien triste. Ce ne sont pas les gros travaux qui me désolent ; au contraire, je suis souvent heureuse des duretés de mon oncle et des besognes qu'il m'impose. Il a eu raison defaire de moi une paysanne ; j'aurais peut-être mal tourné ; car vois-tu, Silvère, il y a des moments où je me crois maudite... Alors je voudrais être morte... Je pense à celui que tu sais...

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