La Fortune des Rougon

La Fortune des Rougon (paragraphe n°79)

Partie : Préface, chapitre I

Je sais, murmura Miette, tu es bon, tu me tends la main. Mais que veux-tu ? j'ai des craintes, je me sens des révoltes, parfois. Il me semble qu'on m'a fait tort, et alors j'ai des envies d'être méchante. Je t'ouvre mon cœur, à toi. Chaque fois qu'on me jette le nom de mon père au visage, j'éprouve une brûlure par tout le corps. Quand je passe et que les gamins crient : Eh ! La Chantegreil ! cela me met hors de moi ! je voudrais les tenir pour les battre.

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