La Fortune des Rougon

La Fortune des Rougon (paragraphe n°816)

Partie : Préface, chapitre V

Un jour, la poulie se fendit. Le jeune charron tailla lui-même une belle et forte poulie de chêne qu'il posa le soir, après sa journée. Il lui fallut monter sur le mur. Quand il eut fini son travail, il resta à califourchon sur le chaperon du mur, se reposant, regardant curieusement la large étendue du Jas-Meiffren. Une paysanne qui arrachait les mauvaises herbes à quelques pas de lui finit par fixer son attention. On était en juillet, l'air brûlait, bien que le soleil fût déjà au bord de l'horizon.

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