La Fortune des Rougon

La Fortune des Rougon (paragraphe n°855)

Partie : Préface, chapitre V

Je savais, continua Miette avec une mine futée, que tu tirais de l'eau chaque jour à la même heure. J'entends, de la maison, grincer la poulie. Alors j'ai inventé un prétexte, j'ai prétendu que l'eau de ce puits cuisait mieux les légumes. Je me disais que je viendraisen puiser tous les matins en même temps que toi, et que je pourrais te dire bonjour, sans que personne s'en doutât.

?>