La Fortune des Rougon

La Fortune des Rougon (paragraphe n°864)

Partie : Préface, chapitre V

Un matin, elle se fâcha pour tout de bon. Elle ne trouva pas Silvère au rendez-vous, et elle l'attendit près d'un quart d'heure, en faisant vainement grincer la poulie. Elle allait s'éloigner, exaspérée, lorsqu'il arriva enfin. Dès qu'elle l'aperçut, elle déchaîna une véritable tempête dans le puits ; elle agitait le seau d'une main irritée, l'eau noirâtre tourbillonnait avec des jaillissements sourdscontre les pierres. Silvère eut beau lui expliquer que tante Dide l'avait retenu. A toutes les excuses, elle répondait :

?>