La Fortune des Rougon

La Fortune des Rougon (paragraphe n°867)

Partie : Préface, chapitre V

Il y eut ainsi des drames et des comédies dont le puits fut complice. Ce bienheureux trou, avec ses glaces blanches et son écho musical, hâta singulièrement leur tendresse. Ils lui donnèrent une vie étrange, ils l'emplirent à tel point de leurs jeunes amours que, longtemps après, lorsqu'ils ne vinrent plus s'accouder aux margelles, Silvère, chaque matin, en tirant de l'eau, croyait y voir apparaître la figure rieuse de Miette, dans le demi-jour, frissonnant et ému encore de toute la joie qu'ils avaient mise là.

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