La Fortune des Rougon

La Fortune des Rougon (paragraphe n°872)

Partie : Préface, chapitre V

Il redevenait enfant. Il courait au puits, avec le seul besoin de retrouver le sourire de son amoureuse, de goûter les joies de la radieuse matinée. Et, dans la journée, si des pensées d'avenir le rendaient songeur,souvent aussi, cédant à des effusions subites, il embrassait sur les deux joues tante Dide, qui le regardait alors dans les yeux, comme prise d'inquiétude, à les voir si clairs et si profonds d'une joie qu'elle croyait reconnaître.

?>