La Fortune des Rougon

La Fortune des Rougon (paragraphe n°946)

Partie : Préface, chapitre V

Cette réception fraternelle des habitants d'Orchères fut la dernière joie des insurgés. Ils passèrent la journée dans une confiance rayonnante, dans un espoir sans bornes. Les prisonniers, le commandement Sicardot, messieurs Garçonnet, Peirotte et les autres, qu'on avait enfermés dans une salle de la mairie, dont les fenêtres donnaient sur la Grand-Place, regardaient, avec une surprise effrayée, ces farandoles, ces grands courants d'enthousiasme qui passaient devant eux.

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