La Fortune des Rougon

La Fortune des Rougon (paragraphe n°971)

Partie : Préface, chapitre V

Ce fut une émotion inexprimable. On crut d'abord à une fausse alerte. Les insurgés, oubliant toute discipline, se jetèrent en avant, coururent au bout de l'esplanade, pour voir les soldats. Les rangs furent rompus. Et quand la ligne sombre de la troupe apparut, correcte, avec le large éclair des baïonnettes, derrière le rideau grisâtre des oliviers, il y eut un mouvement de recul, une confusionqui fit passer un frisson de panique d'un bout à l'autre du plateau.

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