La Fortune des Rougon

La Fortune des Rougon (paragraphe n°989)

Partie : Préface, chapitre V

Les soldats ne tiraient plus ; ils s'étaient jetés à gauche, sur les contingents emmenés par l'homme au sabre. Au milieu de l'esplanade vide, il n'y avait que Silvère agenouillé devant le corps de Miette. Avec l'entêtement du désespoir, il l'avait prise dans ses bras. Il voulait la mettre debout ; mais l'enfant eut une telle secousse de douleur qu'il la recoucha. Il la suppliait :

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