La Fortune des Rougon

La Fortune des Rougon (paragraphe n°994)

Partie : Préface, chapitre V

La fusillade reprenait, à gauche, dans les champs d'oliviers. Des galops sourds de cavalerie montaient de la plaine des Nores. Et, par instants, il y avait de grands cris d'hommes qu'on égorge. Des fumées épaisses arrivaient, traînaient sous les ormes de l'esplanade. Mais Silvère n'entendait plus, ne voyait plus. Pascal, qui descendait en courant vers la plaine, l'aperçut, vautré à terre, et s'approcha, le croyant blessé. Dès que le jeune homme l'eut reconnu, il se cramponna à lui. Il lui montrait Miette.

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