La Joie de vivre

La Joie de vivre (paragraphe n°1044)

Chapitre V

La maison semblait vide, le lourd silence était retombé, et la continuelle lamentation du malade éclatait plus haute. Comme Pauline descendait la dernière marche, Lazare, qui revenait de la cour, se trouva en face d'elle. Tout son corps fut pris d'un tremblement nerveux. Il s'arrêta une seconde, il voulait sans doute s'accuser, demander pardon. Mais des larmes le suffoquèrent, et il remonta violemment chez lui, sans avoir rien pu dire. Elle, les yeux secs, la face grave, était entrée dans la chambre de son oncle.

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