La Joie de vivre

La Joie de vivre (paragraphe n°1125)

Chapitre VI

Au déjeuner, pour ne pas inquiéter son père, Lazare reparut, très pâle. De temps à autre, un coup de sonnette appelait Véronique, qui se promenait avec des assiettées de potage, auxquelles la malade touchait à peine ; et, quand elle redescendait, elle racontait à Pauline que le pauvre jeune homme perdait la tête, en haut. C'était une pitié, de le voir grelotter la fièvre devant sa mère, les mains malhabiles, la figure bouleversée, comme s'il avait craint, à chaque minute, de la sentir passer entre ses bras. Vers trois heures, la bonne venait encore de monter, lorsqu'elle appela la jeune fille, en se penchant sur la rampe. Puis, quand celle-ci fut sur le palier du premier étage :

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