La Joie de vivre

La Joie de vivre (paragraphe n°1391)

Chapitre VII

Pauline souriait, approuvait de la tête, car le bonheur, selon elle, ne dépendait ni des gens ni des choses, mais de la façon raisonnable dont on s'accommodait aux choses et aux gens. Elle redoublait de bons soins, elle distribuait des secours plus larges. Enfin, elle avait eu la joie d'associer Lazare à ses charités, espérant le distraire, l'amener par la pitié à un oubli de lui-même. Chaque samedi, il restait avec elle, tous deux recevaient, de quatre heures à six heures, les petits amis du village, la queue des enfants en loques que les parents envoyaient mendier chez la demoiselle. C'était une débâcle de galopins mal mouchés et de gamines pouilleuses.

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