La Joie de vivre

La Joie de vivre (paragraphe n°1509)

Chapitre VII

Alors, Lazare sentit que tout finissait une fois encore. Son chien mourait maintenant, et c'était une douleur disproportionnée, une désespérance où sa vie entière sombrait. Cette mort réveillait les autres morts, le déchirement n'avait pas été plus cruel, lorsqu'il avait traversé la cour, derrière le cercueil de sa mère. Quelque chose d'elle s'en allait de nouveau, il achevait de la perdre. Les mois de douleur cachée renaissaient, ses nuitstroublées de cauchemars, ses promenades au petit cimetière, son épouvante devant l'éternité du jamais plus.

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