La Joie de vivre

La Joie de vivre (paragraphe n°1556)

Chapitre VIII

Alors, la jeune fille, dans les dernières secousses de sa jalousie, se demanda si elle avait le droit d'imposer à Lazare son bonheur à elle. Certes, elle le voulait heureux avant tout, même au prix de ses larmes. Pourquoi donc l'enfermer ainsi, le forcer à une solitude dont il paraissait souffrir ? Sans doute, il l'aimait encore, il lui reviendrait, quand il la jugerait mieux, en la comparant à l'autre. En tout cas, elle devait lui permettre de choisir : c'était juste, et l'idée de justice restait en elle debout, souveraine.

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