La Joie de vivre

La Joie de vivre (paragraphe n°1597)

Chapitre VIII

Au déjeuner, elle montra cette gaieté tranquille, qui ne la quittait plus. La vue de Lazare et de Louise, côte à côte, chuchotant et riant, la laissa vaillante, sans autre faiblesse qu'un grand froid au cœur. Puis, comme on étaitau samedi, elle imagina de les pousser tous deux à une grande promenade, afin de se trouver seule, lorsque le docteur Cazenove viendrait. Ils partirent, et elle prit encore la précaution d'aller attendre ce dernier sur la route. Dès qu'il l'aperçut, il voulut la faire monter dans son cabriolet, pour la ramener. Mais elle le pria de descendre, ils revinrent à petits pas, tandis que Martin, à cent mètres devant eux, conduisait la voiture vide.

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