La Joie de vivre

La Joie de vivre (paragraphe n°1634)

Chapitre VIII

Oh ! ma chérie, laisse-moi faire ! Si je l'aime encore assez pour désirer qu'il soit ton mari, c'est que je te crois maintenant nécessaire à son bonheur. Est-ce quecela te déplaît ? est-ce que tu n'agirais pas comme moi ?... Voyons, causons gentiment. Veux-tu être du complot ? veux-tu que nous nous entendions ensemble pour le forcer à être heureux ? Même s'il se fâchait, s'il croyait me devoir quelque chose, il faudrait m'aider à le persuader, car c'est toi qu'il aime, c'est toi dont il a besoin... Je t'en prie, sois ma complice, convenons bien de tout, pendant que nous sommes seules.

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