La Joie de vivre

La Joie de vivre (paragraphe n°1705)

Chapitre IX

Un matin, vers la fin de juillet, comme Véronique balayait les plâtras laissés par les maçons, Pauline reçut une lettre qui la bouleversa. Cette lettre était datée de Caen et ne contenait que quelques mots. Lazare, sans aucune explication, l'avertissait qu'il arriverait le lendemain soir à Bonneville. Elle courut annoncer la nouvelle à son oncle. Tous deux se regardèrent. Chanteau avait dans les yeux la terreur qu'elle ne le quittât, si le ménage venait s'installer pour longtemps. Il n'osa la questionner, il lisait sur son visage la ferme résolution où elle était de partir. L'après-midi, elle monta même visiter son linge. Cependant, elle ne voulait pas avoir l'air de prendre la fuite.

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