La Joie de vivre

La Joie de vivre (paragraphe n°1877)

Chapitre X

Elle avala seulement quelques gorgées de café au lait. Toute la matinée, elle se traîna dans la maison, quittant une chaise pour aller s'asseoir sur une autre. Personne n'osait lui adresser la parole, car elle s'emportait et semblait souffrir davantage, dès qu'on s'occupait d'elle. Les douleurs ne la quittaient pas. Un peu avant midi pourtant, la crise parut se calmer, elle put s'asseoir encore à table et prendre un potage. Mais, entre deux et trois heures, des tranchées affreuses commencèrent ; et elle ne s'arrêta plus, passant de la salle à manger dans la cuisine, montant pesamment à sa chambre pour en redescendre aussitôt.

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