La Joie de vivre

La Joie de vivre (paragraphe n°1886)

Chapitre X

Et Louise s'obstina, avec une telle exagération de colère, que Lazare s'emporta à son tour. Il fallut que Pauline promît formellement de ne pas envoyer chercher la sage-femme. Cette sage-femme était une dame Bouland, de Verchemont, qui avait dans la contrée une réputation extraordinaire d'habileté et d'énergie. On jurait qu'on n'aurait pas trouvé la pareille à Bayeux, ni même à Caen. C'est pourquoi Louise, très douillette, frappée du pressentiment qu'elle mourrait en couches, s'était décidée à se mettre entre ses mains. Mais elle n'en avait pas moins une grande peur de madame Bouland, la peur irraisonnée du dentiste, qui doit guérir et qu'on se décide à voir le plus tard possible.

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