La Joie de vivre

La Joie de vivre (paragraphe n°1912)

Chapitre X

Elle gardait, dans l'abominable torture, cette unique préoccupation de sa pudeur et de sa grâce de femme. D'une grande résistance nerveuse, malgré ses membres délicats, elle mettait à ne pas s'abandonner le reste de ses forces, tracassée de n'avoir pu enfiler ses bas, inquiète des coins de nudité qu'elle montrait. Mais une gêne plus grande la saisit, des besoins imaginaires la tourmentaient sans cesse, et elle voulait que sa cousine se tournât, et elle s'enveloppait dans un coin de rideau, pour essayer de les satisfaire. Comme la bonne était montée offrir ses services, elle balbutia d'une voix éperdue, à la première pesanteur qu'elle crut éprouver :

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