La Joie de vivre

La Joie de vivre (paragraphe n°1972)

Chapitre X

La nuit pourtant s'écoulait, il était près de deux heures. Plusieurs fois, Louise avait parlé de Lazare. On mentait, on lui disait qu'il restait en bas, tellement secoué lui-même, qu'il craignait de la décourager. Du reste, elle n'avait plus conscience du temps : les heures passaient, et les minutes lui semblaient éternelles. Le seul sentiment qui persistait dans son agitation, était que ça ne finirait jamais, que tout le monde, autour d'elle, y mettait de la mauvaise volonté. C'étaient les autres qui ne voulaient pas la débarrasser, elle s'emportait contre la sage-femme, contre Pauline, contre Véronique, en les accusant de ne rien savoir de ce qu'il aurait fallu faire.

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