La Joie de vivre

La Joie de vivre (paragraphe n°233)

Chapitre II

Dès la première semaine, la présence de Pauline apporta une joie dans la maison. Sa belle santé raisonnable, son tranquille sourire calmaient l'aigreur sourde où vivaient les Chanteau. Le père avait trouvé une garde-malade, la mère était heureuse que son fils restât davantage au logis. Seule, Véronique continuait à grogner. Il semblait que les cent cinquante mille francs, enfermés dans le secrétaire, donnaient à la famille un air plus riche, bien qu'on n'y touchât pas. Un lien nouveau était créé, et il naissait une espérance au milieu de leur ruine, sans qu'on sût au juste laquelle.

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