La Joie de vivre

La Joie de vivre (paragraphe n°240)

Chapitre II

C'était, en elle, contre la goutte, une rancune de quinze ans. Elle l'exécrait comme l'ennemie, la gueuse qui avait gâté son existence, ruiné son fils, tué ses ambitions. Sans la goutte, est-ce qu'ils se seraient exilés au fond de ce village perdu ? et, malgré son bon cœur, elle restait frémissante et hostile devant les crises de son mari, elle se déclarait elle-même maladroite, incapable de le soigner.

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