La Joie de vivre

La Joie de vivre (paragraphe n°314)

Chapitre II

Un matin, Lazare déclara qu'il avançait son départ de cinq jours. Il voulait s'installer à Paris, il devait y retrouver un de ses anciens camarades de Caen. Et Pauline, que la pensée de ce départ désespérait depuis un mois, appuya vivement la nouvelle décision de son cousin, aida sa tante à faire la malle, avec une activité joyeuse. Puis, quand le père Malivoire eut emmené Lazare dans sa vieille berline, elle courut s'enfermer au fond de sa chambre, où elle pleura longtemps. Le soir, elle se montra très gentille pour Louise ; et les huit jours que celle-ci passa encore à Bonneville, furent charmants. Lorsque le domestique de son père revint la chercher, en expliquant que Monsieur n'avait pu quitter sa banque, les deux petites amies se jetèrent dans les bras l'une de l'autre et jurèrent de s'aimer toujours.

?>