La Joie de vivre

La Joie de vivre (paragraphe n°347)

Chapitre II

Et, maintenant, Pauline savait pourquoi le flot sanglant de sa puberté avait jailli comme d'une grappe mûre, écrasée aux vendanges. Ce mystère éclairci la rendait grave, dans la marée de vie qu'elle sentait monter en elle. Elle gardait une surprise et une rancune du silence de sa tante, de l'ignorance complète où celle-ci la maintenait. Pourquoi donc la laisser ainsi s'épouvanter ? ce n'était pas juste, il n'y avait aucun mal à savoir.

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