La Joie de vivre

La Joie de vivre (paragraphe n°365)

Chapitre II

Au fond, c'était cette idée de l'argent qui la décidait. Son adoration pour son fils portait sur un nouveau rêve : elle le voyait très riche, propriétaire d'une maison à Caen, conseiller général, député peut-être. Chanteau n'avait pas d'opinion, se contentait de souffrir, en abandonnant à sa femme le soin supérieur des intérêts de la famille. Quant à Pauline, malgré sa surprise et sa désapprobation muette des continuels changements de son cousin, elle était d'avis qu'on le laissât revenir tenter sa grande affaire.

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