La Joie de vivre

La Joie de vivre (paragraphe n°454)

Chapitre III

Pauline s'était évanouie. Lazare la porta comme une enfant sur le sable ; et elle demeurait contre sa poitrine, à demi nue maintenant, tous deux ruisselant d'eau amère. Aussitôt, elle soupira, ouvrit les yeux. Quand elle reconnut le jeune homme, elle éclata en gros sanglots, elle l'étouffa dans une étreinte nerveuse, en lui baisant la face à pleines lèvres, au hasard. C'était comme inconscient, l'élan fibre de l'amour, qui sortait de ce danger de mort.

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