La Joie de vivre

La Joie de vivre (paragraphe n°578)

Chapitre III

Madame Chanteau avança lentement son verre, sans un sourire, tandis que Chanteau, auquel les liqueurs étaient défendues, se contentait de hocher la tête, d'un air d'approbation. Mais Lazare venait de saisir la main de Pauline, dans un geste d'abandon charmant, qui avait suffi pour rendre aux joues de la jeune fille tout le sang de son cœur. N'était-elle pas le bon ange, comme il la nommait, la passion toujours ouverte d'où il ferait coulerle sang de son génie ? Elle lui rendit son étreinte. Tous trinquèrent.

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