La Joie de vivre

La Joie de vivre (paragraphe n°633)

Chapitre IV

Du coup, Pauline se fâcha. Les Prouane n'avaient pas de barque, ramassaient des crabes et des moules, vivaient de la pêche aux crevettes. Mais, grâce à la place de bedeau, ils auraient encore mangé du pain tous les jours, sans leur ivrognerie. On trouvait le père et la mère en travers des portes, assommés par le calvados, la terrible eau-de-vie normande ; tandis que la petite les enjambait, pour égoutter leurs verres. Quand le calvados manquait, Prouane buvait le vin de quinquina de sa fille.

?>