La Joie de vivre

La Joie de vivre (paragraphe n°696)

Chapitre IV

Pauline et Louise marchaient en avant. Mais, dès la pente raide qui descendait à Bonneville, celle-ci parut faire un faux pas, sur la terre détrempée, et Lazare, courant à elle, lui offrit de la soutenir. Pauline dut les suivre. Sa gaieté du départ était tombée, ses regards soupçonneux remarquaient que le coude de son cousin frôlait d'une continuelle caresse la taille de Louise. Bientôt, elle ne vit plus que ce contact, tout disparut, et la plage où les pêcheurs du pays attendaient d'un air goguenard, et la mer qui montait, et l'épi déjà blanc d'écume. A l'horizon, grandissait une barre sombre, une nuée au galop de tempête.

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