La Joie de vivre

La Joie de vivre (paragraphe n°714)

Chapitre IV

Les pêcheurs avaient fui. Elle demeurait sous l'averse, immobile, tournée vers les poutres, que les vagues recouvraient complètement. Ce spectacle semblait l'absorber, malgré la poussière d'eau où maintenant tout se confondait, une poussière grise qui montait de la mer, criblée par la pluie. Sa robe ruisselante se marquait, auxépaules et aux bras, de larges taches noires. Et elle ne consentit à quitter la place que lorsque le vent d'ouest eut emporté le nuage.

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